Bonaparte, c’est le syndrome du parvenu doué, dont le succès monte à la tête, inventant des titres glorificateurs, et se couronnant lui-même.
Le tableau d’Ingres est presque caricatural, tant l’empereur est surchargé, raide et bouffi d’orgueil (et bouffi tout court), avec des attributs de divinité.
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A propos de ND de Paris à cette époque, l’édifice était fort dégradé, aussi ils avaient passé les murs à la chaux et mis des tentures pour le couronnement. A la fin de l’empire il avait même été question de démolir. Mais le romantisme et la restauration monarchique ont conduit au contraire à le réhabiliter, ce qui avait été commencé avant Violet le duc.
Pour Macron, ce ne sera pas un Te Deum mais un Requiem pour sa carrière qui devra être organisé.