@Jean Keim
Totalement
en accord avec vous, cette responsabilité n’est jamais soulignée,
ni recherchée.
On
pourrait aussi ajouter à la liste des responsables mais pas
coupables, le cortège des économistes universitaires qui n’auront
jamais à rendre des comptes pour leurs conseils éclairés aux
gouvernements pro-business successifs.
Car
aucun membre de cet entre-soi libéral n’aura jamais quitté la
protection de la sphère confortable des chaires ou emplois publics
pour entreprendre dans le privé. Là où un chef d’entreprise
n’aurait jamais l’idée de financer des dépenses ordinaires par
de la dette à long terme, comme la prise en charge des cotisations
sociales des salaires autour du smic par le budget de l’état,
créant en outre une trappe à bas salaires qui pèse durablement sur
la stagnation des cotisations mettant en difficulté les caisses
sociales tandis que les grandes sociétés engrangent des
superprofits (oui, je sais, les mêmes ne savent pas ce que c’est).
Du coup, à la fin des agapes, les grosses boîtes
licencient : il faut bien continuer à gaver l’actionnaire !
En
résumé, ces trissotins
de
l’économie ont réussi à concrétiser cette invention
d’Alfred Jarry : la pompe à phynances,
soit le ruissellement inversé !