@Eric F
S’agissant des populations qui — à la différence de celle de la France, par exemple — sont tout au bout de la chaîne de l’impérialisme, et qui sont donc soumises à des Etats (nationaux) tenus par ce que Nicos Poulantzas a autrefois désigné comme étant des bourgeoisies « compradores », les capitaux ne peuvent, en aucun cas, naître de l’activité intérieure... D’où des dettes publiques plus ou moins massives.
Or, en ce qui concerne la France d’aujourd’hui, c’est à quoi elle tend... face aux Etats-Unis qui sont en situation de domination financière depuis les emprunts que notre pays a dû effectuer pendant la Première Guerre mondiale (et cela dès 1915-1916) et, de façon plus générale, à travers le dollar, mais aussi face à l’Allemagne, à travers l’euro et tout le reste du schéma économique général imposé bien avant, c’est -à-dire en... 1958. Ce qui nous renvoie aux accords De Gaulle-Adenauer.