A première vue, il y a quelque chose qui choque dans cette mise en scène de sa propre mort au milieu des fastes académiques. Quelque chose de grandiloquent, d’apparemment artificiel, qui paraît en décalage avec la simplicité et la sincérité qu’on espère d’un homme de foi et de conviction.
Mais à bien y réfléchir, on se dit que peut-être Jean-Marie Lustiger, à l’instar de Jean-Paul II, a cette dernière ambition de transmettre un message à travers sa façon d’accueillir la mort. Et ce message, dans son cas, serait visiblement l’absence de peur, la confiance dans le fait que la mort n’est pas une fin.
Le decorum et la pompe ne sont là que pour frapper les imaginations...