Coopérant en Algérie dans les Aurès en 1967/69, j’ai vu des vestiges de mechtas brulées et entendu le récit des atrocités perpétrées par nos soldats accomplissant leurs 2 ans de service militaire.
Toujours le même processus : découvrant le cadavre atrocement mutilé d’un copain sur la route, le village le plus proche subissait une rétorsion aveugle de la part de nos jeunes appelés sous le prétexte de l’exemplarité pour la population locale.
Des « Oradour » ou « Tulle » il y a eu en Algérie pas qu’avec Bugeaud et il reste des témoins en France essayant d’oublier ce que l’armée française les a amenés à accomplir.