@Eric F (message du 22 mars 09:55)
"On ne peut pas passer comme ça de la situation de volontaires
s’engageant à titre individuel, à l’implication des états dans l’envoi
de troupes formées et équipées par nos pays, ce qui constitue de la
belligérance directe. C’est totalement exclu, car cela propagerait le
conflit sur l’ensemble du continent, et il ne faudra pas s’attendre à un
soutien étasunien."
Il n’est plus question du soutien des USA et c’est une bonne chose. Nous savons qu’aucun des dirigeants des USA ne veut que Poutine perde la guerre. (Voir : « Où en sont les relations entre Poutine et les dirigeants américains »). Il faut donc considérer les USA comme de faux-ex-alliés ayant toujours protégé Poutine. La question de la belligérance directe est posée depuis que Poutine a fait appel à la Corée du Nord pour se défendre. Il devient légitime que l’Ukraine fasse appel aux armées des pays européens pour se défendre. Cela propagerait effectivement le conflit sur toute l’Europe. Ce serait le résultat de l’escalade voulue par Poutine.
"Définir des préalables, c’est déjà des pré-négociations, donc il faut
pour cela des pourparlers. Mais il faut avoir des cartes en main pour
les obtenir. La question des retours de populations nécessite un arrêt
des combats, c’est alors sur l’engagement d’y procéder que peut
constituer le préalable".
Il faut obtenir le retour des enfants kidnappés et des ukrainiens déportés. Cela peut se faire comme les échanges de prisonniers. Il est préférable, mais pas indispensable, qu’il y ait un arrêt des combats. Le premier préalable de tous les préalables de toutes les pré-négociations est le retour des enfants...
« C’est forcément avec son adversaire que l’on négocie, éventuellement par l’entremise de ’’médiateurs’’.
Je suis d’accord. Il n’y a donc pas lieu que Trump intervienne là-dedans. Si nous l’acceptons, alors il s’agit d’un retour au colonialisme le plus brutal. Nous nous souvenons du temps où les grandes puissances européennes se partageaient l’Afrique sans demander l’avis des Africains. Nous ne pouvons pas accepter que les impérialismes les plus puissants (USA, Chine et »Russie« ) se charge de régler ensemble le partage de tout ce qui pose un problème dans le monde dans le style : »À toi Taïwan, à l’autre l’Ukraine, à moi le Groenland...").