@sylvain
Votre problème c’est que vous voulez faire une promotion de
la mondialisation en prétendant ne pas renoncer à la démocratie, ce qui est
tout à fait impossible et de fait vous vous empêtrez dans vos « contradictions ».
Alors qu’il n’y en a pas dans votre logique, mais vous ne voulez pas proclamer
publiquement votre renoncement à l’indépendance, la liberté et la démocratie,
parce que vous savez que ce n’est pas vraiment populaire, quant au fond.
L’intérêt de cet
embryon de débat c’est que vous commencez néanmoins à abattre vos cartes sur la
table :
« Les
nations sont aujourd’hui precisemment ce qui nous empeche d’avoir le moindre
pouvoir de decision sur ce que va devenir le systeme industriel, sur la
nouvelle forme de vie que nous sommes en train de créer. »
« le
probleme, c’est qu’en terme d’organisation sociale nous les peuples, nous
n’avons rien d’autre. Donc on se rabat dessus, parce qu’on sent que ca part en
couille. Ce n’est pas une solution »
La logique
évidente de votre propos est donc bien la promotion d’un pouvoir supranational
et donc antidémocratique par définition.
Le « nous »
au nom duquel vous prétendez « créer une nouvelle forme de vie », c’est
donc exactement le projet de la mondialisation banco-centraliste dont le « crédit social à la chinoise »
est le prototype. Un truc typiquement « orwellien », une forme « nouvelle »
de totalitarisme, en fait.
Dans votre post
suivant vous prétendez en quelque sorte essayer de « comprendre le peuple »,
ou du moins, la partie encore résistante à ce nouveau totalitarisme, mais c’est
donc pour lui signifier ce que vous considérez comme une « hérésie »
de lèse-mondialisme, comme si le mondialisme devait nécessairement être la « norme »
et le reste à condamner, d’une manière ou d’une autre.
Luniterre
PS : à venir
à la suite, un post dédié à répondre à votre approche de la Chine et des USA,
mais sans oublier la Russie, comme vous le faites !