Notre ami Chateur l’a mis en forme à ma place, je lui ai demandé d’abord une forme poétique, puis celle que je présente, une forme professorale :
"En arabe, l’article indéfini ne remplit pas exactement la même fonction qu’en français, ce qui conduit à des nuances d’interprétation selon le contexte. Ainsi, dans l’expression Rassoul Allah, le terme rassoul ne comporte aucun article défini, mais l’usage et la structure de la langue impliquent néanmoins une lecture équivalente à le Prophète d’Allah. L’absence d’article ne traduit donc pas une indétermination, mais relève d’une construction syntaxique propre à l’arabe.
De manière similaire, Kalimatu Allah peut être compris à la fois comme une parole de Dieu et comme la Parole par excellence, selon l’interprétation adoptée. Cette dernière lecture est d’autant plus significative que cette désignation n’est attribuée à aucun autre prophète, de même que l’expression un esprit venant de Lui, qui ne s’inscrit pas dans une série indéfinie, mais suggère une singularité marquée.
Ainsi, là où le français explicite la détermination par le biais d’articles, l’arabe privilégie une construction plus souple, laissant au contexte et à l’usage le soin d’orienter l’interprétation« .
Donc comme Jésus est un des trois principaux prophètes avec Mohammed et Moïse, je pense qu’une lecture »solaire" est tout à fait acceptable, et non une simple lueur de lune, en fait la lune symbolisant la servitude serait plus adaptée à Marie dont le nom est cité de nombreuses fois, plus que dans les évangiles.