le communisme et le nazisme sont nés de la pensée moderne... c’est un aspect philosophique que personne ne veut jamais voir ni admettre... c’est pourtant un point essentiel... les communistes et les nazis se présentaient comme « modernes » et critiquaient vertement « la bourgeoisie libérale », le capitalisme et le christianisme.
La technocratie globaliste actuelle plonge une part de ses racines conceptuelles dans le même fonds intellectuel que le nazisme. Je ne dis pas qu’ils sont directement nazis, mais ils puisent fréquemment aux mêmes sources de pensée. Idem pour les écologistes, dont la proximité intellectuelle avec le nazisme devrait alerter.
Ces doctrines ont été perçues comme des « solutions d’organisation sociale moderne » pour faire face aux transformations sociales engendrées par la révolution industrielle, l’expansion économique et l’urbanisation. Mais dès le XIXème siècle pourtant, les libéraux ont mis en garde contre les dérives inévitables où conduiraient — pour faire simple — le nietzschéisme et le marxisme. Et force est de reconnaître qu’ils avaient vu juste. La version extrême-centriste basée sur Auguste Comte, si elle se veut plus modérée, n’en connaît pas moins les mêmes impasses philosophiques.
Speer, au-delà de son talent, son opportunisme et son adresse, bénéficiait de cet « assentiment tacite » de nombre de penseurs et dirigeants. Tout comme l’on voit aujourd’hui encore des gens justifier le communisme. Car, au-delà des conséquences criminelles, ils refusent de voir l’impasse conceptuelle.
Face à cela, notre modernité doit clairement se reposer les grandes questions métaphysiques qu’elle croyait avoir balayé. Paradoxalement, en pensant contre le Ciel, les modernes ont fait un enfer sur la Terre. Dans cette tâche, des penseurs chrétiens ont quelque chose à apporter. L’Histoire est loin d’être terminée.