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Bouli Bouli 6 juillet 2007 11:04

Je ne suis pas du tout d’accord avec le début de votre article.

« Le coup de l’indépendance de la presse façon Libé ou Le Monde, avec comité de rédacteurs, clauses de conscience, droit de veto et autres élucubrations destinées à faire du journaliste une sorte de vache sacrée, garante de nos libertés individuelles, j’avoue que je n’y crois guère. »

Le bon journalisme est effectivement garant de nos libertés individuelles : la presse dans sa pluralité, nous informe, nous donne les clés pour analyser cette information. Une presse muselée c’est un peuple qui est peu ou pas ou mal informé, c’est la porte ouverte à la dictature en laissant le peuple dans l’ignorance. Les journalistes utilisent leur clause de conscience quand leur journal va subir un changement tel qu’ils estiment que sa ligne éditoriale risque de changer et ne leur correspond plus.

« Quant au sérieux de la profession, il suffit en général de bien connaître un sujet, en l’ayant vécu au quotidien par exemple, pour mesurer rapidement l’écart moyen qu’un journaliste lambda installe entre le »vrai« et le »raconté« . Sans parler de toutes les douceurs dont certains journalistes, mais faut-il encore les appeler ainsi, sont si friands ici ou là. »

Un bon journaliste va chercher l’info, en vérifie la véracité avant de la donner. C’est ça le journalisme.

Alors oui, y a des mauvais journalistes en France, dans toutes les professions, y a des brebis galeuses. Mais arrêtez de mettre tous les journalistes dans le même panier : beaucoup font très sérieusement leur métier dans le but d’informer la population.


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