Indépendemment du thermomètre choisi, la fièvre est avérée, et le mythe de la croissance perpétuelle mort depuis un moment.
Les modèles écono-environnementaux demeurent frustres au regard de la complexité des modèles environnementaux (ie météorologie). Pourtant l’économie entend l’activité humaine et doit prendre en compte l’ensemble de ses impacts. Chercher le modèle parfait semble aussi complexe que vouloir réconcilier quantique et rélativité.
Il existe suffisamment d’indicateurs à tous les niveaux pour constituer un tableau de bord rustique mais évolutif, avec un historique conséquent au niveau local et global, qui donne aux politiques des repères plus actionnables au quotidien. Avec certes le risque de reléguer dans l’ombre des signaux majeurs, mais l’avantage de mobiliser plus de décideurs que sur le seul diamètre des calottes glaciaires.