La politique relève de toute autre chose que d’une quelconque spécialité et, suivant la logique précitée, un comptable serait aux finances, un militaire à la défense, un prof à l’éducation, un chauffeur aux transports, etc, etc...
Il y a une différence entre manier des chiffres et appréhender des nombres, différence également entre une excellence en pyrotechnie et l’art de la stratégie et la géopolitique, distance aussi entre le savoir pédagogique, la prévison démographique et la gestion d’un lourd ministère.
Clémenceau, dit-on, clamait que la Guerre était chose trop sérieuse pour la confier aux militaires.
De Gaulle, simple général deux étoiles, fut le patron de tous et pas le plus mauvais ce qui confirme, à mes yeux, que la compétence d’un visionnaire ne s’apprend dans aucune école ni aucun atelier, mais procède du talent pur (en principe et pour les rares qui en possèdent)