• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


ka 16 août 2007 16:40

« Enfin, peut on distinguer ceux qui subissent et qui souffrent ; de ceux ayant fait un choix de »Life«  ? S’il existe des gens souhaitant se retirer du monde »réel« et rester cloitrer, c’est une alternative »de demain« au médiéval monastère ou à la condition d’ermite ? Il ne faudrait pas déclarer pathologique tout comportement s’éloignant de la norme... »

Les ermites choisissent de s’éloigner de la vie en société mais gardent une seule et même vie celle d’ermite alors que le « nolife » subit comme un dédoublement de personnalité : il a une vie réelle celle qu’il vit concrètement quand il est en contact avec ses proches (même s’il y a très peu de contact) ou s’il est seul celle qu’il vit quand il va s’acheter à bouffer par exemple s’il n’y a pas quelqu’un pour le faire à sa place, et celle qu’il vit dans le virtuel. Il s’agit de deux personnes distinctes et c’est ce qui est dangereux pour le « nolife » : vivre deux vies différentes ou substituer la vie virtuelle à la vie réelle. Contrairement à l’ermite le « nolife » reste en contact avec les gens issus du monde extérieur et pratiquement qu’avec les gens et pas avec tout ce qui constitue le monde extérieur, puisqu’il interagit avec d’autres personnes réelles mais en même temps il est seul face à son ordinateur. C’est ce paradoxe qui est étrange, le « nolife » n’a pas fait le choix de fuir la société il a fait le choix de fuir sa vraie vie.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès