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esca2008 27 août 2007 23:28

Je ne répondrai pas ici à tous les commentaires seulement pour donner une illustration que je voulais ajouter à l’article mais que je n’ai pas mis car je n’étais pas tout à fait sur de mon fait.

Pourquoi s’inquiéter pour les libertés alors que la proposition faite par notre président ne vise que les pédophiles. Tout simplement car lorsqu’une brèche est ouverte dans les libertés, généralement, elle s’élargit rapidement. Le fichage génétique en est un exemple en France. L’historique ci-dessous est tiré du journal le monde. (http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3208,36-816576,0.html)

Le Fnaeg (Fichier national automatisé des empreintes génétiques) par la loi Guigou du 17 juin 1998. La création fait suite à l’arrestation de Guy Georges, seules les auteurs d’infractions sexuelles sont visés.

Le 15 novembre 2001 , la loi Vaillant dite de « sécurité quotidienne » l’élargit aux atteintes volontaires à la vie de la personne (actes de torture, de barbarie, etc.) aux actes de terrorisme, aux atteintes aux biens accompagnées de violence (destructions, dégradations par explosif ou incendie). Elle prévoit aussi une sanction pour tout refus de se soumettre au prélèvement : six mois d’emprisonnement et 7 500 euros d’amende au moins.

Le 18 mars 2003 avec la loi Sarkozy de « sécurité intérieure » Les infractions les plus banales sont introduites (vols simples, dégradations, tags, arrachage de cultures OGM...). La sanction pour refus d’obtempérer au fichage est alourdie. Surtout, la loi prévoit désormais de ficher les personnes non condamnées mais simplement suspectées - « à l’encontre desquelles il existe des indices graves ou concordants ». S’il est innocenté, l’intéressé peut demander par la suite le retrait de ses empreintes du Fichier national. Le procureur peut, ou non, l’accepter.

Dans la foulée, la loi Perben II de 2004 obligera toute personne condamnée à plus de dix ans de prison à fournir son ADN. Qui refuse, perd aussitôt tout droit à une réduction de peine.

Voila comment à partir d’un dispositif qui ne visait que les auteurs d’infraction sexuelles on arrive à un dispositif qui touche même un suspect.

C’est la raison pour laquelle une extrème vigilance est de mise sur le sujet des libertés.

Ensuite sur la pédophilie je voudaris ajouter qu’ aujourd’hui l’on réagit fortement quand un drame se passe en France alors qu’on oublie que la majorité de la pédophilie se passe dans des pays étrangers ou des français ainsi que d’autres nationalités vont tranquilement en vacances pour faire ce que l’on nomme du tourisme sexuel. Pas de lois pour limiter cela et personne n’en parle, pourtant ces enfants souffrent aussi.


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