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Luigi Chiavarini Luigi Chiavarini 29 août 2007 09:27

Effectivement c’est un jeu de C.. ; je m’expliques : Il y a longtemps que l’activité de survie de notre espèce n’est plus la chasse et la culture en groupe pour la communauté mais l’accumulation individuelle sous toutes ses formes, posséder pour ne plus être possédé, accumuler pour exister. Comme si le meilleur synonyme du mot liberté était propriété, comme si nous ne pouvions pas être sans avoir ! En soit le principe de l’accès à la propriété pour chacun n’est pas désavouable, loin de la puisqu’il a affranchi la majorité de l’humanité, mais la financiarisation de l’économie qui en découle aujourd’hui est excessive et dangereuse pour tous. Essayons d’en décrypter le mécanisme de fonctionnement en posant quelques définitions : Le capitalisme c’est l’exploitation du travail collectif (production de valeur ajoutée) à des fins d’enrichissement personnel sous l’alibi de la propriété des moyens de production (le CAPITAL). 1er C La finance c’est la promesse de transférer le capital dans le temps en le faisant croître en ayant pour principal soutient la CONFIANCE (2eme C) des acteurs dans le système financier. Le néolibéralisme est la doctrine politique qui rend applicable l’existence des deux réalités précédentes avec pour objectif d’en assurer la perrénité. La conséquence en est la CROISSANCE (3eme C) à l’excès voire jusqu’au suicide environnemental et social. Capital, Croissance, Confiance. Il résulte de ces définitions que les trois piliers du temple néolibéral sont Capital, Croissance, Confiance si l’un d’entre eux vient à faillir : l’édifice vacille. Il semble évident que le seul pilier sur lequel nos contemporains ont une possibilité d’agir, si ils en avaient conscience, est la confiance. Tant que cette confiance existe les apôtres du temple feront en sorte d’affiner l’équation leur permettant d’optimiser la croissance du capital. Cette équation pouvant s’exprimer de la façon suivante : Maximisation de la rentabilité des fonds investis sous la double contrainte que la sommes des coûts de production tendent vers 0 et que la productivité des moyens de production (humain et matières premières) tendent vers l’infini ... c’est à dire jusqu’au néant. Dans cette équation il n’est fait aucunement mention de la dimension nécessairement solidaire et précaire de notre condition d’humain, c’est cette fonction que l’idéologie de gauche devrait permettre de raisonnablement pondérer. Il n’est pas non plus tenu compte du caractère fini des ressources de la planète, ni du caractère suicidaire de l’utilisation qui en est faite, c’est sur cette sensibilisation que le combat des écologistes devrait se focaliser. L’équation politique est donc ainsi énoncée mais...comment la résoudre ?


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