Le plus génant dans l’affaire, c’est que « l’apparence sympathique » tient désormais lieu de programme à la plupart des politiques.
Percevoir la sympathie ne coute rien et est tellement moins fatiguant que chercher à comprendre un vrai programme, qui par ailleurs ne sera pas franchement appliqué.
À force de ne porter son attention que sur des politiques qui jouent la partition de la sympathie, et exclusivement lorsqu’ils jouent cette partition, on participe ruiner le débat politique, et par là, la démocratie représentative.