@ Arturh
Je suis bien d’accord sur l’importance de l’unité de commandement pour conduire une armée ou défendre une place. Mais remarquez que dans le cas de la bataille d’Alésia, si Vercingétorix commandait en chef les assiégés en majorité arvernes, l’armée de secours était commandée par quatre chefs, ce qui me paraît assez logique compte-tenu qu’elle était formée de peuples différents. On peut penser que ce type de direction collégiale pouvait également se justifier dans le cas de plusieurs clans qui se partageaient le pouvoir.
Mais, à mon avis, le plus important est le fait qu’à l’époque dont nous parlons, le chef devait très certainement marcher en tête. Cela signifie qu’il ne devait pas faire de vieux os et que, pour éviter la vacance du pouvoir, il fallait qu’un autre soi-même (style Demian West) prenne sa place. Cela est possible dans le cas d’une direction collégiale qui pense et agit comme un seul homme, ce qui expliquerait par ailleurs le grand âge des patriarches et des rois sumériens.
Je n’affirme rien mais j’avoue tout de même qu’entre les récits héroïques sumériens, les fresques pharaoniques, et la réalité probable, il y a lieu de se poser des questions.