Je ne pense pas du tout qu’il faille assimiler Prozac, molécule antidépresseur de nouvelle génération et le premier médicament neuroleptique. Ils ne visent pas la même pathologie, on ne peut pas comparer la psychose maniaque du schizophrène avec les 80 % actuels d’antidépresseurs prescrits par les médecins généralistes aujourd’hui. L’environnement social a évolué, le médicament est devenu un produit de santé cad de « bien-être ». Mais ce que je veux dire c’est que le Largactil a inauguré le processus dans lequel nous nous trouvons aujourd’hui, qui est davantage un nivellement comportemantal (voir Ehrenberg), qu’un pouvoir au sens où Foucault le pense pour la psychiatrie.