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lasino capsen 17 octobre 2007 13:42

Que dire. Je partage votre « bilan » qui vous pousse à réflechir sur de possibles solutions voir révolutions. Je me suis souvent posé ces questions, surtout dans une certaine révolte personnelle face à mon parcours du parfait cancre, à qui l’on à fait croire bien pire que le fait avéré d’un simple ennui pathologique.

L’idée du croisement des displinies, me plaît, d’abord parce que avant d’ingurgiter des connaissances, il est bon d’y voir un but à court terme. Elle me plaît aussi par sa dynamique stimulante, et les possibilités qui seraient offertes aux enseignants.

Mais parfois je me demande si cela est vraiment le plus important, les fondamentaux, ou encore les « principes ».

Si l’on arrive pas à susciter l’envie, d’apprendre, d’appartenir à une société, à trouver du plaisir dans le travail, à s’épanouir de quelques manieres que ce soit, toutes ces matières, intermélangées ou non, ne valent rien à mes yeux, sans une adaptation au travers d’un parcours personnel pour chaque élèves.

Où était la pédagogie de mes professeurs lorsqu’il m’ont fait passer pour un diminué du bulbe, car ne comprennant rien à l’ecriture. Me refermant sur moi même pour ne plus resentir la honte. Je n’était pas assez mûr certes, mais je ne méritais aucune conséquences désastreuses pour mon avenir. Aujourd’hui j’excelle dans les arts, ironie du sort ma sensibilité n’était ni latente, ni diminuée, mais bien mal comprise.

J’aurais aimé dès petit « me faire » au travers des arts, j’aurais aimé lire les biographies des grands peintres, des traités sur l’harmonie du Jazz, et toucher au plus tôt une guitare ou un piano, plutôt que de sifloter dans une saloperie de pipo entre deux fou rire, apprendre la trigo au travers de dessins complexes en perspective, apprendre les tournures syntaxiques et le vocabulaire français en lisant l’histoire de l’art. Il aura fallu que j’attende l’entrée en seconde pour avoir accès à cela, soit à mes 16ans, c’est cher payé je trouve pour enfin pouvoir s’épanouir, et ce fût le cas croyez-moi.

Je reste convaincu que tout cela est possible, et était possible, certes cela nécessite de gros efforts. Et alors ?

On me répond souvent par la négation, la cause étant trop utopique aux yeux de beaucoup. Tant pis, je reste optimiste et pleins d’espoirs, cela m’a réussi jusqu’ici.


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