J’ai lu ce bouquin de Dupuy, il ne m’a pas emballé. Son utilisation du mimétisme girardien me paraît simpliste.
Ce qui fait gagner un produit qui n’est souvent pas le meilleur (MS-DOS p. ex.) n’est pas un processus purement aléatoire : il y a des acteurs qui cherchent à gagner et qui vont utiliser les phénomènes de mode et d’imitation pour amplifier un petit gain initial !
La théorie mimétique peut devenir elle-même un outil de manipulation, ce qui complique bigrement les choses.
Quand à la phrase de Jonas, elle contient du vrai, bien sûr (quand on décide de faire rouler à gauche quelques dizaines de voitures, il est bien difficile de changer de côté une fois qu’il y en a des millions), mais quelle est son utilité pratique à moins d’être devins ?