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Céphale Céphale 4 novembre 2007 21:35

Réduire le temps d’utilisation des ordinateurs pour économiser l’énergie n’est certainement pas une priorité économique. Je voudrais profiter de cet article pour attirer votre attention sur un autre problème, toujours dans le domaine de l’énergie.

Les marins pêcheurs bretons voient leur profession menacée par la hausse du pétrole, proche de 100 $ le baril cette semaine. On peut se demander ce qu’ils deviendront sans une aide exceptionnelle du Gouvernement, car la hausse risque de se poursuivre.

La télévision a montré une image saisissante : des chalutiers faisant obstacle au départ d’une course transatlantique à la voile. D’un côté des bateaux de pêche usagés, moteur diesel, de l’autre des voiliers de course bénéficiant des technologies les plus modernes. D’un côté des marins dont le rôle est de fournir la chaîne alimentaire, de l’autre des marins dont le rôle est de distraire le public sportif.

Réfléchissons. Au début du siècle dernier beaucoup de marins pêcheurs bretons naviguaient encore à la voile. Puis le diesel s’est généralisé. Mais la hausse du prix du pétrole finira un jour par faire disparaître les bateaux de ce type.

Pour que la profession ne disparaisse pas en même temps que l’outil, il faut trouver un outil plus moderne. A l’heure où tout le monde parle des énergies renouvelables, il serait logique de voir les marins pêcheurs bretons utiliser la première des énergies renouvelables : le vent.

Pour cela, il faut investir. La technologie existe. Il faut la mettre en oeuvre pour construire des nouveaux voiliers de pêche avec autant d’énergie que des nouveaux voiliers de course. Ce n’est pas l’argent qui manque pour ces derniers.


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