• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


ddacoudre ddacoudre 9 novembre 2007 00:27

Bonjour act.

Pas pour l’article act, puisque c’est le protège-toi et « profite » qui le génère et l’enfer n’est pas les autres car les autres on fait ce que je suis, puisque mon existence s’associe à la leur. Comprendre les autres n’est pas accepter qu’ils choisissent l’élimination de certain d’entre eux. La tolérance c’est comprendre que notre existence est définie par tous les événements de nos prédécesseurs, que nos comportements sont guidés par nos perceptions sensorielles auxquelles notre cerveau dans une deuxième étape donne une réponse qui n’est donc pas issus de sa seule volonté comme nous le croyons. Nous côtoyant les uns les autres chacun d’entre nous est un facteur de perception sensorielle pour l’autre et induit donc chez lui des comportements, ainsi de fil en aiguille nous sommes interagissant et inter actif. Ainsi l’acte d’un est de la responsabilité de tous les autres même si l’un en est l’acteur. Ceci compris impose une certaine humilité à tout jugement sur autrui, mais pour vivre nous ne sommes pas obligés de savoir cela si non nous le saurions de manière innée. Mais pour évité de s’entre tuer il vaut mieux le savoir, la stratégie d’acteur est la place que va nous donné dans sa réponse notre cerveau aux vue des événement que nous lui aurons soumis. Donc cette stratégies est très dépendante de l’environnement et ne peut être attaché qu’a la personne qui la met en œuvre, car l’on ne peut pas vivre l’existence d’un autre, et il n’entre dans notre existence que comme agent de l’environnement envers lequel nous développeront des émotions de la haine à l’amour.

Nous sommes tous un, mais au total cela ne fait pas une comptabilisation mathématique de la population mais donne une coloration à cette juxtaposition d’unité qui forme un ensemble collectif. L’individualisme consumériste dont tu parles est le leurre dangereux.

Dans la vie de tous les jours les Français disent compter sur leur famille et amis pour 82%, sur eux-mêmes 68%, tandis que seulement 2% accordent leur confiance aux partis politiques (enquête CCA, 1999).

(parenthése si tu analyses tout les évènements politiques intervenus depuis ce sondage, le comportement de nos politique et le dernier débat sur l’entreprise et l’état y trouvent leurs fondements).

Dans le même temps les Français attendent de l’État qu’il agisse moins pour l’ensemble de la collectivité, mais qu’il prenne en compte la singularité de chaque citoyen. Pourtant ils attendent de l’Entreprise, considération, restauration de liens sociaux par la convivialité et qu’elle invente des solutions aux problèmes contemporains. Une manière comme une autre de dire qu’ils sont à la recherche d’une réponse pour eux-mêmes, une réponse à la dichotomie due à la contrainte imposée par la nécessité de vivre une autonomie. Une autonomie dont un des moindres paradoxes est celui énoncé plus haut. C’est à dire que les Français attendent tout d’eux même, sauf de leur propre organisation politique (gestion de la cité, du pays) dans laquelle pourtant ils peuvent exercer leur responsabilité de citoyen. On peut se demander alors ce qu’est une société de responsabilité dans laquelle les individus tournent en rond sur eux-mêmes sans s’investir dans les instances décisionnaires confiscatoires de la liberté de décision qu’ils se sont construites.

Merci cordialement.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès