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armand armand 4 novembre 2007 12:32

Chacun voit midi à sa porte, Eric - en décourageant la valorisation obsessionnelle du bien immobilier à des fins d’enrichissement, la loi de 48 a permis l’existence d’un logement social ’de fait’. De plus, à l’époque il y avait peu de propriétés, et souvent l’immobilier entier était détenu par une personne ou ses héritiers. Est-ce préférable, ayant libéré les loyers, que ces immeubles soient désormais colonisés par les pied-à-terres des riches Américains, Italiens et Anglais ?

On ne peut pas être contre le tout-bagnole et interdire les centre-villes aux gens ’normaux’ (c’est à dire ceux qui ne sont ni rentiers, ni expats’ fortunés, ni cadres sup’) en laissant perdurer les hausses scandaleuses des prix et des loyers.

Ou alors accepter un krach inévitable (qui alterne toujours avec les bulles spéculatives) et ne pas pleurer sur le sort de tous ceux qui se seront endettés sur trente ans.

Mais il serait beacoup plus sage et équitable de proclamer que le logement, comme l’alimentation, n’est pas un bien de spéculation qu’on vend, loue et achète librement, au ’prix du marché’ (en fait, ce prix est conditionné par les forces spéculatives et est bien moins ’libre’ qu’on le pense) et qu’il faudra l’encadrer.

En somme, d’établir dans ses grandes lignes le type de ville qu’on souhaite, et tout mettre en oeuvre pour y parvenir. C’est à dire, et tout d’abord, réintroduire les classes moyennes dans les centre-villes.


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