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ddacoudre ddacoudre 20 novembre 2007 15:51

bonjour philsmouss

je te suis mais ce qu’ils voulaient dire c’est surtout que l’éducation n’a pas à suivre les humeurs émotionnels d’un manipulateur d’émotions.

je te copie un article que j’avais préparé sue les mécanismes de l’émotion et qu’Ago n’a pas retenu.

La communication qui est le moyen du vivent et du cosmique pour entrer en relation et échanger des données ou des « énergies » et une spécialité des humains (peut-être parce que nous ne déchiffrons pas les autres), qui repose sur la connaissance des mécanismes cérébraux qui fixent les souvenirs et crée les associations en partant d’une perception sensorielle. Lors de la perception d’un événement angoissant ou violent ou heureux, au cœur du lobe temporal une petite zone s’active, c’est l’amygdale entre les deux hémisphères cérébraux (gauche et droit) pièce centrale de notre cerveau émotionnel. Il relies de très nombreuses autres zones cérébrales participant aux traitements des informations et provoquent les effets physiologiques.

Déjà nous comprenons que dans ce processus, très court qui se mesure en millisecondes, la raison en est absente, et donc cette amygdale guide nos décisions davantage que notre conscience, nos émotions. Les mécanismes de la conscience aussi sont l’objet de recherche et interviennent en rétroaction sur les effets physiologiques, mais cette supposition manque de preuves tangibles.

Sauf nous tous qui l’admettons de manière empirique en la séparant en notion de bien ou mal, considérant qu’une personne de disposant pas de ce discernement ne possède pas de conscience.

Naturellement il ne s’agit que d’une appréciation culturelle de nos mécanismes humains, puisque tout sujet soumis a une émotion à des zones cérébrales qui s’activent parfois avec divergences, mais ce n’est pas de cela que je veux traiter.

Lorsque dans la vie, à la télé, au cinéma nous voyons ou regardons un événement qui exprime la peur ou la joie, l’image parvient à la rétine de l’œil de l’observateur.

Ensuite par le nerf optique l’information circule jusqu’au corps grenouillé latéral du thalamus situé au centre du cerveau sous les hémisphères cérébraux.

Le thalamus traite l’image de l’événement puis communique certaines informations au cortex visuel, qui redistribue de l’information à différentes zones corticales, dont surtout l’amygdale.

Celle-ci a également reçu par d’autres voix des informations auditives de l’événement.

Or l’amygdale est sensible à la cohérence des signaux s’ils sont congruents, ce qui active plus fortement l’amygdale qu s’ils sont incongrus.

Exemple un crie de peur ou un rire fou accompagné d’une musique approprié inquiétante ou joyeuse activera plus l’amygdale.

L’amygdale effectue alors le traitement émotionnel sur la base des informations sensorielles,

Elle active un certains nombres de réseaux neuronaux dans l’hypothalamus, le tronc cérébral et d’autres régions corticales, déclanchant une réponse du système nerveux périphériques.

Ce système comprend le système nerveux somatique (ou sensori-moteur) et le système nerveux végétatif des grandes fonctions comme la respiration, la circulation sanguine, la salivation....

Ainsi donc par le biais de la noradrénaline, le système orthosympathique de l’observateur de l’événement émotionnel accélère son rythme cardiaque, contracte le muscle de l’iris, ceux du visage pour qu’il indique la nature de l’émotion ressentie.

L’émotion a été immédiate, en fait l’émotion est née avant même que l’observateur ne prenne conscience de son origine.

L’exigence pour notre survie d’être extrêmement réactif face à une situation dangereuse impose une « voie rapide » sélectionné par l’évolution.

Cette voie rapide appelé aussi « vision aveugle » en souvenir de sa découverte durant la guerre 14/18 grâce aux soldats qui blessés à l’arrière du crâne et ne possédant plus de cortex visuel continuaient de se baisser pour éviter les balles. Les études menées indiquent que cette voie ne passe pas par le cortex mais semble relier le pulvinar, un noyau du thalamus à l’amygdale quand la rétine est fonctionnelle.

C’est pour cela que nous ne prenons conscience de nos états émotionnels que par les réactions physiologiques qu’ils engendrent en réponse aux informations sensorielles extérieures et en rétroaction intérieures.

Quid du libre arbitre qui suppose que l’on maîtrise les événements extérieurs et nos comportements, au mieux nous les cacherons aux autres mais ils nous aurons affecté.

Mais ce n’est pas mon sujet.

Fort de ce savoir qui se précise grâce aux appareils d’imagerie médicale car il est connu empiriquement depuis des lustres au travers des notions de dieux qui commandent toutes choses.

Connaissant cela peut-on conditionner une personne, la réponse est connu scientifiquement depuis Pavlov, c’est oui !

Les scientifiques disposent d’une banque de donné de 900 images choisies (mais d’autres font d’autres choix) pour déclancher des émotions chez les personnes qui leur servent de (cobaye).Ils peuvent ainsi à loisir étudier les zones ou s’active la perception d’une image induisant la peur, la joie etc.

Alors nous devant notre télé, notre magasine illustré, nos films pourquoi y échapperions nous.

Mais le conditionnement se manifeste dans un rapport de l’événement angoissant ou heureux associé à un objet neutre, un mot, un lieu, une chose, de telle manière que lorsque l’objet neutre se manifeste ressurgie aussitôt le souvenir angoissant ou heureux.

Mais bien sur de nos jours cela se fait aussi avec des mots, comme le dernier en date avec la faillite associé à l’endettement pour le budget de l’état.

Le mécanisme est simple chaque fois que sera évoqué l’endettement de l’état, chez le citoyen lambda ressurgira la notion de faillite, et avec elle la gravité et les efforts ou risques que ce mot recouvre.

C’est de l’habile manipulation langagière qui est faite pour franchir une étape supérieure dans la gestion de l’état semblable à celle d’une entreprise.

C’est faire accepter par là le gouvernement de l’état, non plus par des politiques (représentant la souveraineté du peuple) mais des gestionnaires financiers comme en économie marchande.

Pour faire une analogie biblique, le temple de la république n’est plus dirigé par ses hommes politiques mais par les prêtres du marchandisage et de la marchandisation du monde.

Les expériences de conditionnement sur des rats ont montré que la mémoire émotionnelle est labile et fragile tout au long de notre vie.

Six chocs électriques associés à une odeur de banane suffisent pour que le rat s’en souvienne pendant deux mois.

Et nous qui somme soumis depuis 2000 à la récurrence d’une information sécuritaire journalière illustré aux travers de faits divers plus ou moins sordides, plus ou moins people toujours les mêmes, non pas répété six fois mais trois fois par chaîne télévisuelles, presque toutes les heures sur certaines radios, et autant de fois qu’il y a de journaux.

Ces images vues et théâtralisé pour donner de la congruence, ces commentaires entendus et compatissants pour toujours donner de la congruence, ces ligne écrites avec des mots chocs pour donner de la congruence, sont généralement associés à une action en réparation de ces faits divers auquel concours les gouvernant.

Tant et si bien que si le chocs sont les faits divers, la banane sont les gouvernants.

En estimant, comme nos quatre pattes, si proche de nous par les expériences qui nous aident et nous sauvent parfois, que nous n’y somme soumis que six fois par jour sur 7 ans cela fait 2555 jours. Comme cela laisse le souvenir en mémoire 2 mois la gauche ne peut pas revenir au pouvoir d’ici 425 ans.

Je charrie un peu, tous n’est pas aussi linéaire car l’empathie n’est pas le vécu d’un traumatisme. Il décide émotionnellement de nos comportements avec moins de force que celui qui vie l’événement, mais vous l’avez compris il peut en rétroaction vous faire ressurgir d’autres émotions.

Pas linéaire parce que le souvenir de l’événement vécu ou de ce qui s’est passé, c’est-à-dire le conditionnement s’affaiblit ou se renforce en fonction du contexte dans lequel on vit.

Ainsi donc les faits divers et leur association seront perçus de manière divergeant par chaque personne en fonction de son histoire.

Peut-on se déconditionner ?

Houf ! Oui !

Mais avec une certaine limite parce que il semble impossible de balayer définitivement les souvenirs émotionnels.

Pour se déconditionner il faut présenter à la personne l’objet neutre qui est associé à l’émotion, seul.

De la sorte si vous ne voulaient pas voter pour le gouvernement, vous écoutez les faits divers et quand vous savez que le faiseur d’opinion va dire que le gouvernement se réuni pour traiter l’évènement vous zapper. Si vous tomber sur la même information c’est loupé, vous retentez le lendemain.

L’autre voie est médicamenteuse, ces médicaments sont utilisés pour des personnes atteintes de phobies graves ou de syndromes post-traumatiques. Les infos ne nous conduisent pas jusque là sauf dans quelques cas par la pub

Vous, moi sommes tous les jours soumis à des informations dirigés, ils ne constituent pas une libre décision pour autant de leur promoteur car ils ont été induit par une perception sensorielle en cohérence avec d’autres congruences dont celles en rétroaction induite par des « objets ».

Est-ce que le savoir peut être utile ?

Mais au moins vous pourrez estimer quand l’on vous force la main, et peut-être distinguer l’information de la manipulation.


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