Loindelà, vous écrivez : « » déclencher chez nos étudiants rebelles une pulsion irrésistible qui va les conduire directement à la Banque Populaire la plus proche !« »
Ce n’est pas cette affiche qui doit nous indigner, mais la réforme de l’Université. A terme, les droits d’inscription seront si élevés que les étudiants peu et pas fortunés devront s’endetter pour s’inscrire dans les facs de qualité.
Ce qui doit nous indigner, ce n’est pas le mécanisme du prêt, c’est la privatisation à outrance de tout notre environnement. Les transports sont de plus en plus ruineux et les logements près des centres urbains ou commerciaux de plus en plus onéreux. Si demain la pollution rend l’air des villes irrespirables, il faudra payer pour y respirer. Le voilà le scandale de cette libéralisation insoutenable.