@ Yannick Harrel
Lorsqu’il est question des États-Unis d’Amérique, il existe un folklore qui reste persistant. Je crois bien que, volontairement, le président Sarkozy a volontiers tombé dans ce panneau pour en donner une image sympathique. Permettez-moi de vous raconter une anecdote. Lorsque René Lévesque, le premier ministre du Québec, après son élection de 1976, avait été invité à prendre la parole à l’Assemblée nationale, en France, il avait évoqué l’image d’Asterix. Cela avait bien fait rire le parterre. J’imagine mal Nicolas Sarkozy citer Paul Auster, James Baldwin, Paul Bowles ou William Faulkner. Au Canada, nous avons eu un premier ministre, Jean Chrétien, qui a joué toute sa carrière sur le populisme en se qualifiant de « p’tit gars de Shawinigan », ce qui irritait les intellectuels qui n’avaient que mépris pour l’inculte.
Il faut croire qu’une élection ne repose pas essentiellement sur les intellectuels.
Pierre R.