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ddacoudre ddacoudre 21 novembre 2007 23:10

Bonjour lilian.

« Chacun doit bien comprendre que pour moi dans un tel conflit, je ne veux pas qu’il y ait un vainqueur et un vaincu. Jusqu’au bout je resterai déterminé, la réforme se fera, que nul n’en doute, mais jusqu’au bout je resterai ouvert parce que c’est mon devoir »(...) « Chacun doit s’interroger sur la poursuite d’une grève qui a déjà coûté si cher aux usagers, qui n’ont pas à être pris en otage d’un conflit qui ne les concerne pas »(...) « Dans une démocratie apaisée, on dialogue. Dans une démocratie civilisée, on arrête la grève avant de mettre une économie à genoux. Dans une démocratie aboutie, la majorité doit l’emporter sur une minorité très minoritaire, fût-elle violente. »

Qu’elle tristesse d’entendre de pareil commentaire dans le discours de notre premier magistrat. Ce discours aurait tout juste sa place dans un stage de communication de premier degré, faut-il donc en déduire que les Français n’en sont que là.

Comment ne pas trouver nul quelqu’un qui vous dit je vous écoute parce que c’est mon devoir, si c’est son devoir je lui donne 2/20.

Quand les pêcheurs font grève ils cessent de pêcher, quand les ouvriers du bâtiments font grève ils cessent de construire, quand les hospitaliers font grève elles cessent les soins de tous ce qui n’est pas un risque pour la vie d’autrui. Dans une grève chacun cesse de remplir son métier. S’il en était autrement la grève n’aurait aucun intérêt, tous les démocrates libéraux savent cela, sauf Mr Sarkozy qui n’en est pas un et ne le sera jamais.

Alors quand les cheminots font grève ils cessent leur métiers qui est celui d’assurer un transport de biens et de personne. Que je sache ils ne sont pas membre des Farcs pour prendre les usagers en otage, mais des français usant d’un droit de grève reconnu par une constitution qui ne limite pas son exercice à une majorité quelconque.

Dans une démocratie avant de retirer un avantage pour résoudre un problème qui ne relève pas de l’état mais des partenaires sociaux qui versent des cotisations contractuellement, on ne fait pas d’un problème privé un objectif politique, et si on le fait l’on instaure d’abord une négociation et l’on fait la démonstration que la mesure est d’utilité publique

Dans les démocraties civilisées l’on ne trompe pas les citoyens sur les objectifs et les buts, l’on ne se dit pas libéral favorable à un capitalisme d’entreprise, ce qui fait perdre de fait l’appellation libéral pour passer sous celui de totalitarisme qui caractérise le capitalisme d’entreprise, ou plus exactement le libéralisme capitalistique, qui n’arien a voir avec la philosophie libérale.

C’est pour cela que les usagers sont incités à manifester, et leurs difficultés sont utilisés pour réduire un droit constitutionnel dans l’esprit de beaucoup de fervent défenseur de l’esprit d’entreprise, ayant gagné la conscience de nombre de citoyens qui aujourd’hui sont prêt à détruire le seul outil qui peut les sortir de la pauvreté qui les guètes, et tel les aveugles de Bruguels ils marchent dans leur ignorance, fier de servir de piédestal à un totalitarisme économiques qui les broiera, tant qu’ils auront une once d’avantage sociaux qui ne soit devenue marchand.

Ceci parce que le salaire Minimum et les organisme de Sécurité Sociale sont traités par les négociateurs de l’OMC (organisation mondiale du commerce) comme des « obstacles techniques au commerce ». Organisme dont nous sommes signataire.

Tout cela est bien triste qu’un jour l’on ait inventé les œillères pour les chevaux, depuis les hommes en portent pour suivre les autoroutes qu’on leurs traces et où toutes autres sorties que celles indiqués, sont interdites.

Cordialement.


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