Cher confrère Apathie, il est évident que si tout le monde éprouvait les mêmes sentiments, exprimait les mêmes comentaires, le monde risquerait de devenir bien ennuyeux et notre métier sans aucun charme.
Quand j’ai débuté, il y a longtemps, mon premier rédacteur en chef qui était anglais, - qui me paraissait très vieux, car il avait un peu plus de trente ans et venant du bureau de l’AP de couvrir l’Allemagne de 1930 à 39 , me faisait figure de héros, me donnan ce conseil : ""Si vous étiez mon fils, je vous flanquerais un coup au cul, en vous inrtimant de retourner à vos études. Mais puisque vous persistez dans votre désir d’être reporter, il faudra que vous sachiez que nous avons un chien de métier, que vous n’y ferez jamais fortune et que le papier dont vous êtres si fier ce soir, sera demain après- midi dans une poubelle après avoir du poisson pas frais"
Des années plus tard, Pierre Lazareff donna ce conseil :"Raconte leur des histoires vraies, Ils adorent çà. Mais surtout evite des les emmerder.. Puisque revenant d’Arabie tu me propose un papier prfend cette table et cette machine et écris tn histoir. Si elle est bonne je te publie." Elle fut publiée sur trois col en page tgrois et siginée de mon nom en 8 gras. And then - prenant le metro - I was on the top of the world".. payé !!
"Pour le reste, puisque tu vis en pays de bédouins, "laisse aboyer les chiens ? La caravane passera toujours ;".
Cordialement
Bertrand C. Bellaigue
Chef de bureaux à l’Etranger et redaceur en chef à l’AFP. (E.R.)
Membre du comité de rédaction de la Fondation Agoravox.
.