L’auteur
« au-delà des étiquettes politiques, reconnaissons que le logement était un point important du programme de Nicolas Sarkozy et que les actions entreprises en la matière datent déjà du temps où J.-L. Borloo était ministre de l’Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale. »
De toute façon, tous les thèmes qui ont une quelconque importance pour l’électorat que l’on chasse, sont forcément des points important de campagne, et au-delà des étiquettes politiques.
Ensuite, faut voir les réalisation. Attendons pour voir si ces promesses se réalisent. J’avoue avoir un doute et en toute honnêteté vous devriez en avoir un aussi
Doute sérieux car contrairement à ce que vous dîtes, les plans Borloo de ces dernières années peinent à être réalisés !!!! Les fameux 500 000 logements sociaux en cinq ans (2004-2009), je en sais pas où vous les avez vu. Je cite la fondation Abbée Pierre, pour les déficits en création de logement sociaux et qui montre le double langage de l’administration qui inclut dans le Plan de Logement Social d’autres types de logement
« la demande de logement social a continué d’augmenter. Elle n’a jamais été aussi élevée, puisqu’elle dépassait en 2006 la barre symbolique des 1 300 000 ménages. »
"En Midi-Pyrénées par exemple, seulement 81 % des objectifs du Plan de Cohésion Sociale ont été atteints en
2006 pour ce qui concerne les logements PLUS et PLAI, ce qui représente un déficit de 800 unités, alors que
les chiffres du PLS (Plan de Logement Social) atteignent 158 % des objectifs, dépassant de 700 logements les objectifs du Plan.
Et ceci n’est pas un cas isolé. Sur les 22 régions françaises, 19 dépassent d’au moins 15 % leurs objectifs
pour les PLS, alors que 18 n’atteignent pas, ou tout juste, leurs objectifs en matière de logements véritablement
sociaux.
Seules deux régions (évolution 2005/06) connaissent depuis peu un mouvement inverse avec une baisse des
financements PLS conjuguée à une hausse de ceux accordés aux PLUS et PLAI : Rhône-Alpes (PLS - 6,2 %,
PLUS/PLAI + 8,3 %) et Nord Pas-de-Calais (PLS - 9,7 %, PLUS/PLAI + 6 %).
Cette réorientation de la production permet aux pouvoirs publics, qu’ils soient locaux ou nationaux, de
comptabiliser le logement intermédiaire dans les chiffres officiels du logement social, ce qui entraîne un effet
d’affichage à bilan positif, notamment au regard de l’article 55 de la loi SRU. Ils s’affranchissent ainsi à bon
compte de l’investissement financier plus élevé que représenterait pour eux le soutien à la construction
vraiment sociale, le PLS n’étant pratiquement pas subventionné, contrairement au PLUS ou au PLAI."
http://www.fondation-abbe-pierre.fr/_visuels_communiques/congres_hlm_07.pdf