La France s’est apauvrie et se nivelle par le milieu-bas. Je parlerai plus de classe médiocre que de classe moyenne.
Il devient plus difficile de se maintenir au-dessus du niveau de flottaison mais ceux qui y parviennent peuvent s’envoler rapidement (au figuré, puis au propre ; passé un certain niveau, la pression fiscale fait fuir à l’étranger). Ce niveau de flottaison devient de plus en plus exigeant à mesure que l’économie se plombe - l’Etat surendetté ne propose plus de solutions et contribue au contraire à alourdir le fardeau.
En bas, ça se distend de nouveau. La pauvreté se stabilise mais la misère progresse - la pauvreté se mesurant par des critères objectifs et la misère par un perçu beaucoup plus complexe à définir.
Au final, la machine est totalement grippée et personne n’est satisfait. Il n’y a pas de perspective positive dans une société figée.