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Henri Masson 29 décembre 2007 09:51

La présence de l’espéranto comme langue d’interface est déjà ancienne sur Google. Je l’avais signalée dans les brèves de décembre 2001 sur http://www.esperanto-sat.info/article27.html

Ce qui est nouveau, et rare, c’est le fait que, depuis quelques semaines, Google puisse reconnaître des textes en espéranto, ce qui n’est pas le cas pour d’autres langues bien plus importantes par le nombre de locuteurs. Voir http://www.google.com/webhp?hl=eo&lr=lang_eo et taper quelques mots en espéranto (en évitant le nom de la langue pour ne pas fausser les résultats).

Google s’est même permis de faire un clin d’oeil à l’espéranto dans une pub vidéo pour son logiciel anti-pourriel « GMail » : http://www.google.com/mail/help/fightspam/getstarted.html ou http://googlesystem.blogspot.com/2007/10/how-gmail-blocks-spam.html en laissant entendre que le fait de se débarrasser automatiquement des pourriels laisse du temps libre pour se consacrer à des activités plus intéressantes parmi lesquelles... l’étude de l’espéranto. Le présentateur montre, à la fin, un manuel d’espéranto intitulé « LEARN ESPERANTO FAST » (en fait ce manuel n’existe pas : le titre a été choisi pour les besoins de la pub).

Des initiatives fleurissent un peu partout dans le monde et dans les genre les plus divers, par ex., la dernière en date, une adaptation du dessin animé russe « Fera vartistino » (La gouvernante de fer) http://br.youtube.com/watch?v=ofN32xzISnI ou de films tels que “Le vol de la fiancée, ou Aventures caucasiennes de Shurik” http://br.youtube.com/watch?v=wZRUdx3Gobw

Les Russes reviennent sur le devant de la scène, en particulier par leurs éditions (« Sezonoj » à Kaliningrad, et « Impeto » à Moscou).

Quant aux « citations massonniennes », bon nombre d’entre elles ont des origines bien antérieures à ma naissance, et les autres n’en sont que des confirmations. Max Müller, Tolstoï, Baudoin de Courtenay, Antoine Meillet, Jules Verne, Élisée Reclus et bien d’autres étaient d’une stature intellectuelle tout autre que celui qui a annoncé fièrement sur son site personnel (ce qu’il convient de rappeler à chaque fois qu’il nous en donne généreusement l’occasion) : « Voici que ma plume me démange, je la sors donc de mon cul et me lance dans une de ces analyses courtoises et mesurées qui, vous le savez, sont ma spécialité. », mais aussi celui qui s’est empressé de voler à la rescousse de Pierre Bénichou qui s’était illustré et distingué en disant de l’espéranto, dans l’émission de laurent Ruquier, sur Europe 1 : « C’est une merde ! ».

Et c’est cet individu qui, lors de sa première attaque contre l’espéranto, s’était réclamé d’une « formation scientifique ».

La manie et l’obstination, on devrait même dire l’obsession, apparaissent bien plutôt chez celui qui guette chaque jour s’il n’y a pas du nouveau sur AgoraVox à propos de l’espéranto. C’est à croire qu’il en fait des cauchemards.

Le grand mérite d’AgoraVox et de son fondateur, Carlo Revelli, est précisément de permettre au public d’avoir accès à des sources d’information autres que celles prémâchées par des agences de presse et des médias liés au pouvoir du fric et au culte du Veau d’Or. Tous connaissent la place occupée aujourd’hui par l’anglais dans le monde, mais tous ne sont pas prêts à se comporter en moutons de Panurge, en « Carpettes anglaises », sans mesurer les conséquences d’un prétendu « choix ».

Quant à celui qui a écrit, plus haut, qu’« Essayer d’obliger tout le monde a se faire chier a apprendre une langue batarde comme l’esperanto, c’est voué a l’echec... » il affiche remarquablement son ignorance car, à l’heure actuelle, c’est par centaines de millions que l’on peut compter les gens qui, soit pour apprendre l’anglais, soit pour rafraîchir de vieilles connaissances, se privent de loisirs et d’activités qui les intéressent alors que la reconnaissance et l’usage de l’espéranto dans le rôle de langue internationale libère un temps considérable à leur disposition. De telles gens sont incapables de concevoir que le gain de temps, de qualité et de fiabilité obtenu par le passage à l’informatique peut être obtenu aussi en peu de temps (disons une génération) et avec un investissement autrement moins lourd que ce qui se dilapide aujourd’hui pour le seul anglais. Et le temps, c’est aussi de l’argent, comme le rappelle un axiome connu en anglais. Par ailleurs, traiter l’espéranto de « langue bâtarde » constitue une confirmation de cette ignorance. En effet, le choix des radicaux, en espéranto, a été réfléchi. Les curieux s’en rendront compte en lisant « Langues sans frontières » http://www.esperanto-sat.info/article444.html de Georges Kersaudy. Par contre, en anglais, les mots sont entrés n’importe comment dans la langue, ce qui explique sa prononciation chaotique, au point que même un natif anglophone peut fort bien ne pas connaître la prononciation exacte d’un mot à la lecture tant qu’il ne l’a pas entendue !

Hier au soir, lors de recherche avec Google, tout à fait par hasard, je suis tombé sur ce témoignage d’un Népalais — tel quel : "Great beginning

It is great to know that you people are learinng Esperanto. See, I have to learn English (though Nepal was never a British colony ) and did MA in English but my English is not perfect. See, I did 15 lessons in Esperanto and it is enarly perfect."

En conclusion, un énorme pourcentage de la population mondiale est condamné à se faire « ch... » à cause d’individus de l’espèce de Asp Explorer — qui porte, soit dit en passant, un pseudo qui est à l’opposé de ce qu’il est ! Ajoutons qu’il n’existe pas d’antonyme, en français« , pour le mot »explorateur" alors que l’espéranto livre : esploranto = explorateur amateur ; esploristo = explorateur professionnel ; malesploristo ou malesploranto = contraire d’un explorateur professionnel ou amateur).

Les visiteurs font ce qu’ils veulent des informations livrées. Donc je dis bravo à Krokodilo. Il mérite toujours des « plus » alors qu’Asp Malesploranto ne mérite rien d’autre que des "moins.


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