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Tzecoatl Tzecoatl 3 janvier 2008 18:29

« Ce qu’il indiquait par là est que le système mondial est frappé à la racine par un problème essentiel et structurel : le manque de pouvoir d’achat- ou part des revenus disponibles ou en jargon, »liquidités circulantes« par opposition aux »liquidités bloquées« ( capitaux). »

N’en sont-ils pas un peu responsables ?

" Il semble que la crise des subprimes ne soit au final que la conséquence du manque de pouvoir d’achat, à l’origine, des acheteurs de logements américains, les forçant à un endettement croissant, lequel un jour devient...excessif."

La création de valeur doit alors être supérieure à la création monétaire (capital+ intérêt), dans le système monnaie d’endettement.

" En Espagne, la crise s’étend ces jours derniers à vitesse accélérée et on s’attend dans ce pays à des conséquences graves en termes d’emplois et de croissance. Idem en Norvège, à l’autre bout de l’UE."

S’agit-il uniquement de l’immobilier ? Le modèle espagnol de croissance toute immobilière n’était pas sain.

La Norvège ne fait pas partie de l’UE.

"Au delà des solutions de colmatage plus ou moins discutables des crises diverses actuelles, si les responsables politiques et économiques admettent enfin que la pierre angulaire du système est au final le pouvoir d’achat insuffisant - le capital accapare sans cesse une portion croissante des PIB nationaux au détriment des salaires, donc de la consommation, la seule politique vraiment intelligente et efficace est la relance énergique du pouvoir d’achat, donc de la consommation, induisant une dynamisation économique forte et volontaire. Ceci conditionne toute perspective, y compris la solution de la crise de confiance inter-bancaire et entre les banques et leurs clients emprunteurs. En clair, si le système ne sort pas du cycle où les liquidités immobilisées sont trop importantes et les circulantes trop faibles, par un soutien massif aux secondes, ce qui se passe en Norvège ou en Espagne et menace la France, risque bien de dégénérer vite et fort."

L’accentuation des différences sociales a évidemment des effets pervers : il s’agit de mettre un peu de sauce des 30 glorieuses dans la politique monétaire actuelle, et tourner le dos aux politiques monétaristes qui n’étaient qu’un artefact pour relancer les bénéfices des entreprises fin 60’s.

L’économie est un savant dosage de la confiance entre ménages, banques, états, entreprises, financiers. Qu’un de ces membres se l’accapare et l’accumule au détriment des autres (en capitalisant outre-mesure), et la confiance globalement se perd.


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