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Guil 9 janvier 2008 11:45

Le problème des partisans de ce genre de mesure sarkozyennes c’est qu’ils mélangent souvent deux choses : répression et protection des victimes. Il faut savoir si on est mû par un souci d’éviter des victimes, ou d’aider celles qui existent déjà, ou bien par une sorte de haine contre l’agresseur. Satisfaire son désir de taper sur le criminel en le justifiant par la nécessiter d’éviter des victimes, c’est de l’esqroquerie intellectuelle.

Si on se donne pour but d’éviter les victimes, il faut être prêt à laisser son ressentiment de coté si besoin. Une mesure répressive du genre de celle que propose Dati ne fera jamais baisser le nombre de victimes. Les exemples de pays qui appliquent des lois hyper-répressivent démontrent sans aucune ambiguïté que la criminalité ne baisse pas pour autant. On cite l’allemagne ou les pays-bas ou l’angleterre qui appliqueraient déjà des mesures comme celles votés en ce momen chez noust : y a t-il moins de viols d’enfants en allemagne, en angleterre ou aux pays-bas ? J’en doute fort... Alors à quoi ça sert de faire des trucs pareil si ça ne fait pas baisser le nombre de victimes ? Uniquement à satisfaire ses instincts de revanche et de haine contre le criminel ? Comme c’est beau...

Les solutions qui marchent sont à chercher dans la prévention et - s’il est question de problèmes psychiatriques - dans les soins DES LE DEBUT, et non pas après 15 ans à moisir dans une prison. Alors évidement c’est plus doux pour l’agresseur réel ou potentiel que la castration chimique ou l’enfermement à vie... Mais ça, au moins, ça donne une véritable chance de faire baisser le nombre de victimes.


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