Vous savez quoi Piffard : vous jalousez le grain de folie de l’artiste et c’est pour cela que vous vous en prenez à "Bouvard" et "Pécuchet". Ce grain de folie ou plutôt cette faculté d’étrangeté qui requiert une mise en danger de sa personne par la proximité désirée de l’infini est propre aux artistes qui ne craignent pas la fréquentation du chaos. Vous, si. Cette exploration des gouffres et ces pirouettes qui vous font retomber comme un chat sur ses pattes, vous ne les connaîtrez jamais. Vous avez renoncé, il y a de cela très très longtemps. Mais ce n’est pas grave du tout, vous pouvez vivre sans. Mais foutez la paix aux artistes et aux poètes ! Ah ! j’oubliais :