En effet ,en droit libéral, la volonté de l’individu peut être créatrice ou source de l’accès au droit (privé), c’est ce qui se passe dans tout contrat formel par exemple. Dans la mesure où c’est la volonté de la mère seule qui fait qu’un enfant mort est reconnu comme tel socialement, c’est cette volonté qui fonde cette inscription et rien d’autre et cela ne me choque pas plus que le fait de droit (chez nous) qui veut que ce soit la seule volonté des époux qui constitue l’accès au droits et au devoirs constitutifs du mariage.
Le droit se décrète politiquement et ne s’impose pas par nature ou par commandement divin. Il est un acte humain de souveraineté. Cela vaut, chez nous, pour le droit d’une femme d’avoir un enfant désiré et non pas imposé, de même que son droit de refuser un mariage forcé ou arrangé. La liberté de la femme est au prix de ce droit.