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rota rota 12 février 2008 16:30

Le déficit commercial de la France a pulvérisé son record, passant de 28 à 39 milliards d’euros : le gouffre s’est creusé de 11 milliards d’euros en un an.

Là non plus, il n’y a pas eu de « rupture ». Les derniers mois de 2007 ont même été beaucoup plus mauvais que les premiers mois de l’année.

Il est devenu impossible de mettre en cause la force de l’euro et le renchérissement du pétrole : l’Allemagne connaît un excédent record, et la facture pétrolière est en baisse.

C’est donc la seule politique gouvernementale qui est responsable de cette catastrophe.

Saluant le “dynamisme confirmé du marché du travail”, Christine Lagarde, ministre de l’Emploi, se réjouit de la baisse du nombre de chômeurs inscrits dans le baromètre officiel de l’ANPE, qui serait passée en décembre 2007 sous la barre des 1,9 millions.

Une provocation de plus de Mme Lagarde, qui feint d’ignorer que les statistiques de l’ANPE ne recensent que les personnes cherchant un emploi à temps plein en CDI : elles excluent de fait les chômeurs en recherche d’un CDD ou d’un travail à temps partiel ainsi que les demandeurs d’emploi radiés des listes de l’ANPE pour diverses raisons.

Quant au "dynamisme confirmé du marché du travail”, on ne saurait que trop conseiller à Mme Lagarde d’en toucher deux mots aux milliers de salariés laissés sur le carreau de la mondialisation, tels ceux du groupe textile DMC, du fabricant de Ski Salomon, de l’avionneur Latécoère, du groupe Ontex ou du chimiste Arkema, dernières victimes en date des délocalisations et du chômage de masse.
Comme cela était prévisible, le tissu industriel de Midi-Pyrénées est en train de se déliter. En effet, après EADS et Dassault, c’est au tour de Latécoère, l’un des principaux sous-traitants d’Airbus et employeurs de la Région, de délocaliser sa production en Tunisie, pays qui bénéficie d’une main d’oeuvre bien meilleur marché que la nôtre, de charges patronales beaucoup moins élevées et qui n’est pas tributaire de l’euro fort.

Cette situation n’est qu’une conséquence de la politique suicidaire menée par les gouvernements de droite comme de gauche, cette dernière tentant par la voix du président de Région M. Malvy de rejeter la faute sur les épaules de la seule majorité gouvernementale. En réalité, elle est également responsable par la politique pro-européiste et pro-mondialiste qu’elle mène alternativement avec l’UMP. 
une fois de plus cette politique ultralibérale qu’entérinent le traité de Lisbonne et le rapport Attali, et se positionne comme la seule force politique française de défense de notre économie et de nos emplois.
 

 

Face à la nouvelle crise financière, les autorités européennes semblent hésiter entre la politique de l’autruche et la méthode Coué.

A supposer que le choc boursier soit passager, il n’en demeure pas moins qu’il révèle et souligne la fragilité d’un système durablement ébranlé par la crise des « subprimes », à laquelle s’ajoute le problème des « rehausseurs de crédit », tandis que pèse la menace de récession américaine.

Il est extravagant de prétendre que l’Europe peut rester en dehors des turbulences, au motif hélas faux que « ses fondamentaux sont forts ».

Les Français risquent de comprendre à leurs dépens ce que signifie le fait de s’être livrés pieds et poings liés à des autorités supranationales.

a reflechir de tous ca ....
 

 


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