Au-delà des chiffres, il faut cependant reconnaître que le caractère industriel de la shoah n’a jamais eu d’équivalent dans l’histoire. De même, il me semble que le moteur du massacre des indiens d’Amérique, comme tant d’autres, était la volonté de conquête et de domination et non pas l’unique volonté d’éradication d’un peuple considéré comme nuisible par essence.
Si la shoah n’a été ni le premier ni le dernier génocide, les caractéristiques de sa mise en oeuvre lui donnent une place particulière au panthéon de l’horreur. C’est d’ailleurs ce qui permet aujourd’hui son instrumentalisation éhontée par les lobbies sionistes, car comment argumenter contre ceux qui se présentent comme les héritiers des victimes d’une telle horreur ?