Bonjour Bernard,
Il y a deux visions de l’absolu :
1) Celle qui se donne comme un horizon de sens inatteignable, mais comme un idéal nécessaire pour dépasser dans le relatif les faux absolus religieux, éthiques, politiques et pseudo-philosophiques
2) Celle qui prend l’absolu comme un "réel sur-réel réellement existant" qui prétend nous soumettre à une loi transcendante sacrée révélée dans des livres et administrée par les prêtres et les rois (ou présidents) de droit divin.
Si la seconde doit être combattue car elle génère fanatisme et aliénation (dépossession de soi) , voire terreur et violence, la première ne peut être définie et, à ce titre, est au delà de tout savoir philosophique qui prétendrait à l’absolu (Hegel) . "Ce qu’on ne peut dire, il faut le taire" à dit Wittgenstein dans son "Tractatus" ; ce qui veut dire que l’expériel’expérience mystique de l’absolu est rigoureusement personnelle et hors du champs de la pensée conceptuelle et de la vérité partageable de sens commun . Elle doit le demeurer.
À plus et bon vent à toi..