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Leprince 25 février 2008 14:57

 

Un post intéressant trouvé sur le net par Juliette :.

"Dîner de con au Salon de l’Agriculture.

Comme c’est la coutume en pays françois, le Président se doit de visiter le Salon de l’Agriculture. Comme pour rassembler la nappe du banquet de tous les Français avec toutes les taches des polissonneries de l’année. En d’autres termes, c’est la foire aux labels de qualité et des noms d’oiseaux parfois.

Ce fut le cas pour ce coup-ci. On dira comme aux States flingueuses, un one shot débat. Jugez-en, si vous osez vous encanailler un peu ! Quand le chic Présid’ de la France a voulu serrer la main anonyme d’un visiteur en maraude entre deux cuisseaux de viande encore vive, ce dernier des hommes a refusé de serrer l’auguste main vernissée par le pouvoir tout de même républicain, qui n’est pas chien. Le gars assez farouche a même dit cette chanson-là des banlieues : "ne me touche pas... tu me salirais". Yeah !

De telles craintes hygiénistes sont un peu inattendues, à l’abord d’un homme qui a toutes les ressources pour être très méticuleux dans son entretien personnel du sien corps. Et avec tous savons les plus doux comme le miel. Surtout s’il ose tenter quelque emprunt au débotté, à la cantine de la salle de bain de Carla, qui est à portée de main reserrée. On vous l’avait dit qu’il s’agit d’une histoire de mains et de vilains.

Déjà, une vidéo se balade sur le net, qui est dégeu-sur-lui comme tout le monde le sait, pour prétendre que Sarkozy aurait fauché un stylo Mont-Blanc-Mazette, à l’issue d’une séance de signature d’un quelconque traité, mais pas de con. Quand la vidéo montre bien que Sarko met le stylo dans sa fourgue de platrusques. Et après qu’il ait demandé quelque autorisation, tout ce qu’il y a de plus poliment, à son interlocuteur. Et quand c’est la coutume qu’on reçoive le stylo, en pareille circonstance de shamans ministrés de la politique occidentale.

Même Ségolène Royal s’est fait avoir comme une bluette genre midinette, quand elle a tenté d’exploiter ce document désinformateur. Et juste pour réduire le Président à quelque rôle de gamin de fond de classe. Certement, on vient d’atteindre le fond mais de la classe politique. Et tout le monde se fiche de sa tête à la telly.

Revenons à nos moutons du Salon et à la réponse du Président au visiteur injurieux. Car craindre d’être sali par la main du Président qui sert la main d’un du Peuple, c’est franchement insulter tout le Peuple que le Président représente par le biais "sacré" du suffrage universel. Qui le contesterait ? Pas moi ni mes connaissantes douces comme le lait.

Sarkozy lui répondit : "Casse-toi alors, pauvre con !" D’arrivée, on ne pourra pas lui reprocher qu’il mettrait trop de protocole et de distance entre lui et le Peuple. Comme un Staline ou d’autres despotes avaient tant la hantise du Peuple, qu’ils l’éloignaient derrière les pourpris ferrés de polices et d’autres rangs de figurants pour la claque et les acclamations du culte de la personnalité. Non ! Sarkozy dérange et il est subversif, quand il répond comme le Peuple au Peuple. Et d’ailleurs, un con est un con ! Audiard le dirait. Et un con reste un con, même en France ! d’aucuns diraient, surtout en France.

Et c’est aussi un phénomène manifesté par les nouvelles technologies qui ont tant essaimé des caméras dans toutes les mains, que bientôt on verra tout de la vie des grands comme des petits. Et si de telles technologies avaient été inventées en d’autres temps passés, on aurait vu et entendu De Gaulle traiter des milliasses de la secte des renfrognés de "cons". Et sur un ton si régalien qu’il aurait fait trembler tous les murs en cuir épais des abri anti-cons dessous le Palais de l’Elysée. Et son souterrain secret qui résiste jusqu’à Londres. Aussi, on se serait vachement marré. Et d’autant plus que ce mot, qui qualifie les cornards agricultivés, est un des fleurons doux-fleurants de la langue française, qui a tant de richesses d’effets qu’elle peut foutre des baffes d’une main sans même avoir le besoin de la sortir de sa poche et de lâcher le stylo, qui fait un peu stylet du duelliste Cyrano.

Aujourd’hui et si près des élections municipales qui vont distribuer des claques chiffrées, il est très éjouissant de voir la gauche qui s’accroche, comme à un canot surpeuplé du Titanic, à son portrait du Président idéal qui resterait en haut de son trône salique. Pour recevoir tous ambassadeurs de la droite en des turqueries au bout de la galerie des glaces. Et tous ambassadeurs de la droite courbés sur le pied fin de Ségolène qui se voyait bien dans ce rôle de femme fatale. On devine bien que sur son grand pied de bêtise, Ségolène y parviendra après Quitterie Delmas qui est certes plus jeune, mais bien plus censée et tolérante.

Tristement, on sent par ailleurs que Bayrou, qui voulait tout changer du théâtre politique, se sent tout d’un coup en grande teinture de frilosité devant tant d’audaces sarkozystes cumulées. Comme une montée en puissance des chevaux d’une Ferrari qui file dans la droite allée élue par le suffrage universel. Et qu’elle dépasse sans se soucier des cons, qui n’en peuvent mais et qui ne voient plus rien venir qu’un peu de couleur rouge des fâcheries qui éclaboussent vitement. Tout juste, les cornards savent-ils injurier d’arrivée, comme pour s’interdire toute suite et donc toute victoire à des élections prochaines, par crainte de se salir les mains.

La sagesse des Peuples sait que le dessus du vent populaire est changeant en un tournemain : Un jour il se plaint de son maître, si tôt le lendemain il l’acclame.

Demian West"

 


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