Ah, la bonne heure ! La joute est ouverte.
L’article d’Argo m’avait laissé sceptique. J’ai eu l’impression d’un cuistre doublé d’un Tartuffe. L’histoire était trop bien cousue, les excuses un peu faciles. Un mal de gorge, aphone, quelle andouille ! Les solutions ne manquaient pas : s’abstenir de prendre rendez-vous ; au cours du tête à tête si l’on ne peut parler, on peut encore écrire (il le fait si facilement et de façon si imagée) ou peut-être dessiner, ou danser...
Et puis, cette histoire de fraises à consommer chez la belle en question, ce n’est qu’un rêve d’adolescent travaillé par ses hormones . Amusant, mais manquant de panache chez ce Dom Juan marri. La séduction, pour celui qui pratique avec art ce genre de chose, demande du temps. Idée qui n’a pas effleuré notre héros fatigué par ses obligations porfessionnelles. RIDICULE.
Son récit, le jeu verbal, furent peut-être amusants, mais l’ensemble reste somme toutes vulgaire. Je me méfie des acrobates servis par un verbe facile. Un peu plus d’élégance, un badinage bien tourné vous auraient mieux servi.
Lorsque le paon fait la roue, il se découvre aussi le derrière.