En ce qui concerne l’arianisme burgonde, je parlerais plutôt de permanence d’un christianisme éduen qui s’inscrit dans une tradition culturelle qui remonte aux fresques de Gourdon mais qui s’est trouvé confronté, à la fois militairement et théologiquement, à un christianisme franc qui, finalement, l’a emporté.
Pour moi, les Burgondes n’étaient qu’une troupe de mercenairesqui se sont mis au service du peuple éduen pour participer à la défense du pays et de ses valeurs. Comme l’a écrit Sidoïne Apollinaire, bouffeurs d’ail et d’oignons, ils étaient loin d’être aussi cultivés que leurs hôtes.