Je peux témoigner effectivement que dans le labo où je faisais ma thèse, les techniciens, et c’est légitime, quittaient le labo à une heure précise, alors que les charcheurs, ça variait, de 17 à 20 heures le soir. Cela dit, en matière de recherche il n’y a aucune loi, ni norme, on peut, moyennant un flair et une intelligence du champ qu’on maîtrise, être plus performant en bossant 35 heures qu’un autre, plus laborieux, effectuant 50 heures. C’était d’ailleurs ma ligne de conduite en tant que thésard, bosser les heures réglèmentaires pour vivre ma vie ailleurs. Cela ne m’a pas empêché d’avoir mon doctorat avec un niveau de publication me classant parmi les dix pour cents du dessus (7 publis dont 4 en première signature, dont une dans Cancer Research )