• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


Georges Yang 17 mars 2008 14:46

 

Je suis pour la pratique de l’euthanasie quand elle se justifie et contre sa légalisation. Ce n’est pas un paradoxe mais une question de bon sens.
Beaucoup de malades sont hypocondriaques et sont souvent psychologiquement diminuées par la maladie. La légalisation entraînera la peur de se faire abattre contre son gré une fois hospitalisé par de potentiels Petiot (peur infondée certes, mais qui risque de s’installer, rumeurs aidant). D’autre part, même en se référant a un collège de médecins (2 ou3, du même établissement ou non ?) on peut envisager aussi des manœuvres de familles désirant hériter au plus vite et disant : Docteur, il souffre beaucoup. Que se passera t-il dans une clinique privée ou une famille ayant payé très cher demandera l’euthanasie d’un proche avec plus ou moins l’accord d’un patient un peu dans le coaltar ?
 
Laisser le choix de la mort assistée au médecin et à son patient après en avoir posé le pour et le contre et éventuellement en parler à la famille, mais maintenir l’interdit.
D’ailleurs, le cas ne se présente pas tous les jours à un praticien, sauf dans des services spécialisés avec malade en fin de vie. Les soins palliatifs aident beaucoup de gens a mourir sans faire de bruit. Quelques rares cas posent problèmes, douleurs extrêmes, délabrement et forte résistance physique.
Et une fois une affaire découverte, déboucher sur un non lieu ou une peine de principe.
La mort ne devrait pas être un forum médiatique, même pour ceux qui souffrent énormément.
Respecter le colloque singulier, si besoin avec la famille et respecter le silence, on peut augmenter les doses sans en parler. Il ne faut pas s’américaniser et faire des lois sur tout, souvent le bon sens suffit.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès