Je souhaite réagir par rapport à la partie sur l’euthanasie, demandé par Chantal Sébire. Je suis d’accord que cette femme, bien que souffrant atrocement physiquement et moralement, était très lucide sur son état et que sa demande d’euthanasie était compréhensible.
Or, il se trouve que la loi actuelle suffisait à répondre à ses demandes : "elle aurait permis de la mettre sous calmants dans un sommeil léger, et elle serait morte chez elle, avec les siens, sans agonie, en quelques jours". (je reprends ici les propos du Dr A. Kahn, docteur généticien).
Sauf que Mme Sébire voulait absolument que l’euthanasie active soit introduit dans la loi... Même si je comprends son combat, je ne le partage pas : après la guerre, l’euthanasie serait la 2ème exception à l’interdiction de tuer son prochain... Où va-t-on ?...