à Bernard Dugué :
Je partage votre observation sur le déficit de grandeur et de vision qui caractérise notre époque - le point de vue optimiste serait de considérer que nous vivons une période de paix sous les douces lois du commerce, " aurea mediocrita", et que les grandes aventures se déroulent désormais sur les terrains de football où naissent de nouvelles figures emblématiques .
Le point de vue pessimiste nous pousserait à donner au terme "médiocrité" son acception la plus lamentable : Calculateurs et égoïstes, futiles consommateurs du prêt à cuire comme du prêt à penser, nous n’avons plus de temps à consacrer aux visions à long terme.
C’est un peu l’histoire du personnage de Balzac, " Z.Marcas ". Ce court récit est peu connu, c’est dommage.