"Un thésard en sciences qui ne parle pas anglais n’a absolument aucune chance, la quasi-totalité des communications (hors mathématiques) se faisant en anglais, même les revues scientifiques à comité éditorial français sont presque toutes anglophones. Je rappelle que le but d’une communication scientifique est de transmettre des données et des conséquences à l’ensemble du monde, pas à la vingtaine de personnes en France qui travaillent sur le même sujet que toi."
Complètement faux. Entre rédiger un article ou faire une présentation dans mon sabir de géochimiste international et parler anglais, il y a un monde. Gros amateur de littérature anglaise, j’ai dû apprendre au contraire à limiter mon vocabulaire, à utiliser des structures moins propres à l’anglais (moins idiomatiques), et j’en passe. Entre l’anglais appris (que ce soit à l’école ou (pour moi) entre les séjours à l’étranger et les piles de bouquins et de VHS) et le globish pratiqué dans les labos, dans les conférences et dans les revues scientifiques, il y a plus qu’un monde...