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Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 8 mai 2008 18:48

Je ne jugerais pas de la qualité du film que je n’ai pas vu et n’irai probablement pas voir.

Ne sommes-nous pas dans un cercle vicieux.

violence réelle->dénonciation de la violence ->réalisation de films violents ->augmentation du sentiment/de l’acceptabilité de la violence->violence réelle.

D’autant que les informations TV sont complètement dans cette spirale, ainsi que les jeux vidéos.

Notre époque est trouble.

Mais cela pose la question de l’art (ce cinéaste est, ou au moins se veut, un auteur) face au réel.

Dénoncer, même avec les meilleures intentions, la violence humaine ne participe-t-il pas de cette violence ?

A ce propos, le film "Elephant" de Gus Van Sand me paraît y répondre. il en montre le mécanisme, tout en nous faisant ressentir ce que sont, ou furent, les victimes. Pas de complaisance, mais ce qui je crois, est essentiel, la distance. Ce qui manque dès le premier regard jeté à la plupart des films hollywoodiens.

Le film de Pasolini, cité dans l’article, est à cet égard limite, mais son génie transcende cet obstacle en chef d’oeuvre.

C’est par l’apport de la forme que se fait la différence entre les grands auteurs, et les autres.


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