Les marins pêcheurs sont confrontés à plusieurs problèmes :
Une règlementation étouffante : Quand des technocrates se réunissent pour définir la taille des mailles des filets, la longueur des chaluts, les périodes de pêche, il est normal que ces mêmes pêcheurs crient "à l’aide" dès qu’ils ont un problème.
A coup (à coût ?) de subvention, le marché de la pêche est complètement biaisé. Cela crée un concurrence déloyale vis-à-vis des élevages marins : Il est abérrant, qu’au XXI ème siècle, nous soyons encore et toujours dans une économie de cueillette et de prédation ! Mais tant qu’il sera impossible d’être propriétaire d’une zone maritime, qui voudra investir dans une ferme marine ? Et les ressource halieutiques continuerons a baisser, les pêcheurs à s’enfermer dans leur dépendance vis-à-vis de l’Etat, et à rouspéter dès qu’il y aura un grain.
Le prix du pétrole augmente, les marins manifestent. Le temps est à l’orage, les maraichers vont-ils manifester ?
Notre ministre interventionniste annonce des aides. Pourquoi un pétrole détaxé pour les marin-pêcheurs, pour les transporteurs, pour les agriculteurs, et pas pour les taxis, pour les VRP, pour les livreurs ???, voire pour les vendeurs de barbe-à-papa et les équilibristes-jongleurs ?
Sans compter qu’une fois ces aides distribuées qu’adviendra-t-il ? Pas grand chose. Donc, dans six mois ou un an, le même scénario se reproduira !
Enfin, la question de la grande distribution provient aussi d’une réglementation imbécile qui oblige à vendre. Un producteur ne peut pas refuser de vendre. Pourquoi ? Parce qu’un Enarque quelconque l’a un jour décidé. Et tant pis si cela provoque la ruine des producteurs.
Quand il y a une règlementation, cela profite TOUJOURS au plus fort.
Donc, nous sommes encore et toujours dans un système où c’est le pouvoir de nuisance qui gouverne : Si vous pouvez nuire à un maximum de gens, vous pourrez bénéficier de privilèges. Sinon, vous n’aurez qu’a vous écrasser et payer les privilèges des autres.
Avec les subventions à l’agriculture nous avons désertifié certaines régions de France, nous avons scandaleusement enrichi quelques céréaliers, et nous affamons l’Afrique. Avec la politique de la pêche, le même shéma se reproduit.