Mais Henri, que prouve cet article canadien ?
Ces deux glands, probablement victimes d’un système éducatif linguistique aussi performant que celui de la France, sont deux exemples isolés.
En outre, il s’agit de pilotes, ce qui signifie qu’ils ont recours à un vocabulaire très particulier. Alors soit, admettons que le vocabulaire anglais soit parfois compliqué à apprendre. C’est cependant le cas de toute langue ! (même l’e-o). Eussent-ils conversé en finnois que la donne eût été la même.
La faute en incombe nettement plus à leurs formateurs et aux organismes de contrôle et de délivrance des brevets de pilote, qui n’ont pas effectué leur boulot correctement en vérifiant que le vocabulaire aéronautique spécifique était maîtrisé (et encore je ne parle pas de l’accent des pilotes, peut-être moyen, ce n’est pas précisé), qu’à l’anglais.