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Loïc Decrauze Loïc Decrauze 26 juin 2008 20:22

Puisqu’AgoraVox laisse des commentaires qui n’ont strictement rien à voir avec le sujet de l’article et qui constituent une diffamation en règle, je vais répondre.

Tu me reproches le contenu trop positif, voire mensonger de mon profil sur AgoraVox. A-t-on jamais vu quelqu’un se présenter en mettant en avant les heurts de son existence ?

Moi, j’ai fait mieux : j’ai mis en ligne le Gâchis exemplaire qui n’occulte rien de mes échecs et ne m’épargne pas. Je n’ai donc pas attendu tes fielleuses leçons pour pratiquer l’autocritique.

A l’inverse, je n’ai pas lu grand-chose de toi constituant une amorce de remise en cause personnelle. De la paille et de la poutre, tu connais l’adage…

Sur la question du talent, et en l’occurrence de l’absence sidérale dans mes écrits. Voilà bien une donnée qui t’obsède. Tout d’abord, pour éclairer les très rares lecteurs de tes dérives et de mes tentatives de réponses, qu’ils sachent que tu t’es emparée la première du sujet : peux-tu citer un seul passage des plus de 1500 pages manuscrites publiées sur internet où je m’adonnerais à l’autosatisfaction littéraire ? Tu peux chercher, tu ne trouveras que des doutes, des réserves, des critiques sur mes propres écrits. Là encore, je ne t’ai pas attendue.

Sache, tout de même, que ta sentence ne représente qu’une opinion et que j’ai de nombreux témoignages inverses et soutiens sans faille. Je note, d’ailleurs, l’opportunisme de ton argumentation : au début de ton intervention, ton géniteur M est jugé, a contrario, comme ayant du talent, lui ; à la fin de ton texte, il n’est pas considéré comme ayant un quelconque talent d’écrivain. Autant je me fous de ton orthographe approximative, autant m’insupporte cette distorsion du jugement pourvu que cela serve l’attaque du moment.

Rien, ni personne, tant que l’intellect suivra, ne me fera abandonner l’écriture : c’est une jubilation et un besoin.

Revenons à tes critiques sur ma petite autobiographie : oui, M m’a proposé ce projet. J’avais le choix de refuser, quoi que tu en penses, et j’ai assumé les conséquences jusqu’au bout, allant même jusqu’à endosser des responsabilités qui ne m’incombaient pas juridiquement, comme la prise en gérance de la Sebm que tu dirigeais, peu de temps avant son prévisible effondrement. Ne m’étant pas dérobé, ayant répondu à mes engagements, je ne vois pas pourquoi, aujourd’hui, je devrais occulter le fait que plus de trois cents titres ont été publiés pendant que j’occupais et exerçais la fonction de gérant. Que M, comme directeur de la collection que j’exploitais, ait eu une influence déterminante, je ne l’ai, là encore, jamais nié. Cela n’anéantit pas pour autant le travail éditorial assumé.

La multiplicité des tâches accomplies (et relatées dans mon Journal) suffit à vider de sens ton affirmation. Pourquoi cette tendance, chez toi, à ne retenir que le sombre, à ne pas tirer quelque enthousiasme constructif du vécu ? En l’espèce, je revendique ma position d’éditeur, de gérant de société, de codirecteur de collection, etc. Et si tu as des papiers plein tes archives, sache que j’en ai au moins autant qui prouvent la véracité de ces lignes.

Minable, ton attaque sur mon recueil de poésies. A dégoûter d’avoir répondu à ta reprise de contact. J’affirme et je jure n’avoir pas versé le moindre argent pour que ce recueil paraisse. C’est donc bien une publication à compte d’éditeur ! Je te rappelle qu’à 17 ans je n’étais plus au château d’O, et ce depuis de nombreuses années, et que j’ai fait la démarche d’envoyer mes premiers textes à M, oui ! Et alors ? Tu crois que dans les vraies (selon tes obscurs critères) maisons d’édition on ne fait pas jouer les relations ? Naïveté ou aveuglement volontaire ? Tiens, tu devrais lire le journal de Madeleine Chapsal, en la matière, qu’on ne peut soupçonner d’appartenir à la « secte » de M ! Tu nies sa qualité d’éditeur, libre à toi. Pour ma part, ce qui importe c’est l’existence objective d’un ouvrage avec un N° ISBN.

Tout est sujet à critique et interprétation, y compris ce que tu n’as pas lu. Encore une fois, tu rayes d’un trait l’investissement personnel mis dans ce travail accepté par M. Marc Dambre, professeur à Paris III, spécialiste incontesté de Roger Nimier, et sans aucun rapport avec M. C’est lui qui a accepté mon sujet, et je l’ai rédigé tout seul comme un grand. L’opportunité qui m’a été donnée de le faire publier, pourquoi l’aurais-je refusée ?

Tu as un tel mépris pour ce que tu étiquettes comme des « auteurs mineurs », que c’en est risible. Quelle légitimité as-tu pour décréter qui a le statut d’auteur ou pas ? Moi, un des livres qui m’a le plus bouleversé, c’est Grand-mère est morte de François Richard. J’échangerais les œuvres complètes de Claudel ou de Proust contre cet ouvrage. Tu vois que le subjectif règne en maître, moi je ne le nie pas.

C’est vrai que tu cites Molière et Hugo… alors là, évidemment, on est kapout d’emblée. A ce propos, toi qui me conseilles la « simplicité » dans l’écriture, as-tu tenté la lecture de la poésie de l’immense Victor, des Châtiments aux Contemplations ? Heureusement qu’il est panthéonisé, sinon il serait passé sous ton impitoyable crible.

Encore une contradiction interne dans ta justification des fautes en pagaille : « cette homme nous a aussi privé d’instruction et d’école légal ». En te lisant, on peut être disposé à te croire, sauf que… le « nous » est hors de propos. Il me semble qu’il nous a incités à faire du droit : j’en ai fait jusqu’en licence, puis j’ai enchaîné avec les lettres modernes, sans en être empêché. Il y a donc bien une part de responsabilité individuelle, non ? N’est-ce pas un peu facile de se décharger de tout…

Moi, je ne renie rien de ce que j’ai été et de mes engagements passés, même si aujourd’hui, contrairement à ce que tu insinues, je suis à des années-lumière de ce monde.

Enfin, cesse un peu tes considérations sur ma supposée situation psychologique. La seule chose qui m’attriste, c’est d’avoir lu ton déchaînement. Pour le reste, je suis parfaitement heureux avec ma BB, aux anges dans cette magnifique ville de Lyon et on ne peut mieux dans ma peau ! Est-ce un style suffisamment clair et simple ?

J’espère ne plus devoir justifier les constituants de mon existence et que notre croisement malheureux, lui, s’arrêtera là.

 


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